Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche François Biltgen: Pour un droit des étudiants aux aides à l'enseignement supérieur

L’Association des cercles d’étudiants luxembourgeois (ACEL) et les Luxembourg University Students’ Organization (LUS) critiquent dans leur récent communiqué les propositions du gouvernement concernant la suppression des allocations familiales dès l’âge de 21 ans, tout en augmentant les bourses et prêts pour étudiants.

Selon les deux organisations, la proposition actuelle reviendrait à contraindre de nombreux étudiants de l’enseignement supérieur à demander davantage de prêts. Ces conclusions sont fondées sur des hypothèses fausses! L’affirmation correspondante de la journaliste de RTL lundi dernier, a notamment aussi été contredite par le Premier ministre Jean-Claude Juncker.

Les propositions du gouvernement n’entraîneront pas d’augmentation de la dette des étudiants universitaires.

Dans le système actuel un étudiant de l'enseignement supérieur a droit à un soutien de base d'environ 7.800 euros par an, dont la moitié est payée sous forme de bourse d’études. Cependant, cette bourse d’études dépend de la situation de revenu des parents. La bourse actuelle s’élève en moyenne à 1.655 euros.

Il y a lieu de rappeler, qu’à l'heure actuelle, par ex. un étudiant dont les parents ont un revenu imposable de 2.900 euros par mois, ne perçoit pas de bourse d'études et est donc contraint à emprunter. Les étudiants universitaires doivent rembourser l’emprunt, qui est garanti à un taux d'intérêt fixe de 2%, deux ans après la fin des études et ce pendant une période de dix ans. Cela signifie que la situation financière des anciens étudiants sera toujours grevée lors des premières années de travail par la situation sociale de la famille d'origine.

Voilà pourquoi le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche suggère, dans le cas d’une éventuelle abolition des allocations familiales à partir de l’âge de 21 ans, de créer un droit indépendant des étudiants de l’enseignement supérieur du Luxembourg au financement de leurs études. Il s'agit de considérer les étudiants de l’enseignement supérieur comme jeunes adultes et de les aider à exercer leur droit à l'enseignement supérieur.

À l'avenir, chaque étudiant de l’enseignement supérieur pourrait avoir recours, à sa demande, à 6.000 euros de bourse d’études et à 6.000 euros de prêt ; ainsi chaque étudiant de l’enseignement supérieur disposerait de 12.000 euros par an pour ses études. S’y ajouteraient, comme c’est le cas actuellement, jusqu'à 3.700 euros par an comme frais d’inscription.

Ainsi, les étudiants de l'enseignement supérieur auraient un droit à faire des études supérieures, indépendamment du fait que leurs parents peuvent ou veulent y contribuer financièrement.

Il est bien entendu que les propositions seront discutées quant au principe et quant au détail dans le contexte des débats actuels.

( communiqué par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)

Die Association des Cercles d'Etudiants Luxembourgeois (ACEL) und die Luxembourg University Students’ Organization (LUS) kritisieren in ihrer rezenten Mitteilung die Vorschläge der Regierung, das Kindergeld ab 21 abzuschaffen, wobei die Kreditmöglichkeiten und Förderungsmaßnahmen aufgestockt werden würden.

Laut beiden Organisationen würde der aktuelle Vorschlag allerdings darauf hinauslaufen dass viele Studenten mehr Kredite beantragen müssten. Diese Schlussfolgerungen fußen auf falschen Annahmen! Einer entsprechenden Behauptung der RTL-Journalistin am vergangenen Montag widersprach übrigens auch Premierminister Jean-Claude Juncker.

Die Vorschläge der Regierung werden nicht auf eine höhere Verschuldung der Hochschulstudenten hinauslaufen.

Im aktuellen System hat ein Hochschulstudent Anrecht auf eine Basisunterstützung von rund 7.800 Euro pro Jahr, wobei wohl bis zur Hälfte als Stipendium ausgezahlt werden kann. Dieses Stipendium jedoch hängt von der Einkommenssituation der Eltern ab. Das aktuelle Stipendium liegt im Schnitt bei einer Höhe von 1.655 Euro.

Hierbei muss man bedenken, dass derzeit z. B. ein Student dessen Eltern ein besteuerbares Einkommen von 2900 Euro pro Monat haben, kein Stipendium erhält und sich somit verschulden muss. Hochschulstudenten müssen das Darlehen das mit einem festen Zinssatz von 2% garantiert ist, zwei Jahre nach Schulabschluss und während zehn Jahren zurückzahlen. Dies bedeutet, dass die finanzielle Situation ehemaliger Studenten während den ersten Arbeitsjahren noch immer von ihrem ursprünglichen Elternhaus geprägt wird.

Deshalb schlägt der Hochschulminister vor, bei einer eventuellen Abschaffung des Kindergeldes ab 21 Jahren, ein eigenständiges Recht der Hochschulstudenten aus Luxemburg auf eine Finanzierung ihrer Studien festzulegen. Es geht darum die Hochschulstudenten als junge Erwachsene zu betrachten und sie zu unterstützen um ihr Recht auf Hochschulbildung wahrnehmen zu können.

In Zukunft soll jeder Hochschulstudent, wenn er es denn so für sich entscheidet, auf 6.000 Euro Stipendium und 6.000 Euro Darlehen zurückgreifen können; somit hätte jeder Student jährlich 12.000 Euro für sein Studium zur Verfügung. Einschreibegebühren bis zu 3.700 Euro pro Jahr können hinzukommen, wie das übrigens jetzt schon der Fall ist.

Hochschulstudenten hätten somit ein Recht auf ein Hochschulstudium, unabhängig davon, ob deren Eltern sich finanziell beteiligen können oder wollen.

Es handelt sich natürlich erst um Vorschläge, die im Prinzip und im Detail im Rahmen der aktuellen Diskussionen erörtert werden.

(Mitgeteilt vom Hochschul- und Forschungsministerium)

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