L'essentiel: Après un an de fonctionnement, pensez-vous que la loi modifiant l'octroi des bourses a atteint ses objectifs?
François Biltgen: Nous avons atteint l'effet recherché. Nous souhaitions que les jeunes aient la possibilité d'étudier à l'étranger en les encourageant avec des bourses portables. C'est le cas.
L'essentiel: Par rapport à l'ancien système d'octroi, le nombre de demandes a-t-il augmenté?
François Biltgen: Je n'ai encore aucun chiffre à ma disposition. Mais, je les aurai à l'automne.
L'essentiel: Des recours et des réclamations ont été introduits contre cette loi. Quelle est la situation?
François Biltgen: Pour ce qui est des recours au tribunal administratif, les affaires seront plaidées cet automne. Concernant les réclamations portées à Bruxelles, nous avons répondu par courrier aux questions du commissaire Andor le 26 mai. On attend qu'il réagisse.
L'essentiel: Votre stratégie par rapport aux critiques de la Commission européenne reste-t-elle la même?
François Biltgen: La stratégie reste la même. Je voudrais d'ailleurs rappeler que dans aucun Etat membre les aides pour poursuivre des études supérieures ne sont exportables. Les nôtres sont portables à l'étranger.