DKE Aerospace Lux, basée à Betzdorf, jouera le rôle de coordinateur du projet qui devrait s’étendre sur les 18 prochains mois. Une autre société luxembourgeoise est impliquée dans le consortium: itrust consulting qui est en charge de sécurité du service de localisation. Les autres partenaires sont d’origine hollandaise et belge. La part financée par la Commission européenne s’élève à 483.800 euros sur un budget total de 621.200 euros. Près de 60% reviendront aux partenaires luxembourgeois.
Le consortium s’attachera à améliorer les performances, en termes de précision de localisation et de sécurité, du service proposé par un des partenaires, la société Bliin des Pays-Bas. Le service actuel de Bliin permet d’indiquer sa propre position géographique ainsi que celle d’amis ou de collègues ayant souscrits au même service sur une carte du monde.
«L’idée de ce projet a germé alors que nous étions engagés dans une étude commanditée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dans le cadre de l’initiative LuxLaunch», affirme Wim Lahaye, directeur de DKE Aerospace Lux. «L’étude consistait à mieux comprendre le marché des services fournis aux possesseurs de terminaux mobiles à large bande. L’initiative prise par le gouvernement nous a beaucoup aidé à identifier de nouvelles opportunités dans ce domaine».
LuxLaunch est une initiative que le gouvernement a prise dans le cadre de l’adhésion du Luxembourg à l’Agence spatiale européenne en juin 2005. Cette mesure est destinée à permettre la réalisation d’études préparatoires dans le but d’aider l’industrie et les organisations de recherche à se positionner dans le secteur spatial. Les objectifs sont multiples, notamment, d’aider les acteurs à avoir une meilleure compréhension du marché, de pouvoir mieux estimer les investissements nécessaires et donc de réduire les risques qui y sont liés, d’identifier des niches, des opportunités dans les programmes ESA, de protéger les investissements luxembourgeois dans les programmes de l’ESA en augmentant les chances de participation dans les programmes correspondants, de renforcer la coopération internationale et le «networking» et, de façon générale, de venir en support au gouvernement dans la définition de ses priorités à long terme pour la R&D dans le secteur spatial.
(communiqué par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)