Les ministres de la Recherche ont d’abord procédé à un échange de vues sur les partenariats d’innovation européens dont le but est d’unir les efforts en matière de recherche et d'innovation. Ils estiment ainsi pouvoir constituer une masse critique en mettant en place les conditions nécessaires qui permettront une application rapide des avancées réalisées sur le marché.
Les ministres de la Recherche ont en outre discuté des mesures nécessaires pour favoriser l'intégration européenne dans le domaine de la recherche et l'innovation et notamment dans le cadre de l’initiative phare: "Une Union pour l’innovation"
Dans son intervention, le ministre Biltgen a souligné que le gouvernement luxembourgeois a approuvé le chiffre de 2,6% du PIB comme objectif national à atteindre de l’intensité R&D dans le contexte de la politique communautaire EU 2020. Il a souligné que l’action de l’actuel gouvernement luxembourgeois, s’inscrira résolument dans le cadre du concept du "triangle de la connaissance" visant à renforcer le lien entre la recherche, l’enseignement supérieur et l’innovation. La mise en œuvre de ce concept sera réalisée au sein de la Cité des sciences à Esch-Belval rassemblant à partir de 2014, sur un même site, l’Université du Luxembourg, les centres de recherche publics, l’incubateur et certains laboratoires de recherche d’entreprises.
Les ministres de la Recherche ont adoptés en outre les conclusions du Conseil sur base d’une communication de la Commission intitulée: "Simplification de la mise en œuvre des programmes-cadres de recherche". Il y a un besoin de simplifier les programmes de recherche et d'innovation afin de remédier à l'actuelle complexité des financements qui s'accompagne d'une charge administrative excessive et décourage les bénéficiaires potentiels.
Finalement, les ministres de la Recherche ont adoptés des conclusions sur la programmation conjointe de la recherche dans les domaines: "Agriculture, sécurité alimentaire et changement climatique", "patrimoine culturel et changement global: un nouveau défi pour l’Europe" et "une alimentation saine pour une vie saine". Le projet de conclusions admet qu'il existe de grands défis sociétaux communs qu'aucun État membre pris isolément n'est en mesure de relever. Il a été retenu que ces questions sont d’une ampleur telle que l'Europe doit élaborer une réponse plus forte, mieux coordonnée, plus cohérente et plus globale face aux défis identifiés.
(Communiqué par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)