Le Luxembourg va reprendre, conjointement ensemble avec la Suisse, la présidence de l’ESA au niveau ministériel pour la période allant de 2012 à 2015. Cette période constitue une phase cruciale pour l’évolution de l’Europe spatiale en amont de l’établissement des nouvelles perspectives financières de l’UE de 2014 à 2020. L’espace contribue en effet à tous les efforts consentis actuellement au niveau de l’accroissement de la compétitivité et de la croissance.
Les interlocuteurs se sont échangés notamment sur des sujets des sciences spatiales ainsi que sur la stratégie à adopter à brève échéance en matière des lanceurs. Cette stratégie devrait connaitre une haute priorité dans les années à venir et viserait à développer à terme une nouvelle génération de lanceurs européens. La station spatiale ISS, et le programme européen de radionavigation par satellite GALILEO étaient d’autres sujets abordés.
Le ministre François Biltgen a soulevé que l’ESA devrait à l’avenir être à l’écoute, non seulement des milieux industriels, mais également des opérateurs de services satellitaires. Dans ce contexte les interlocuteurs se sont accordé que l’espace constitue un facteur fondamental pour la relance économique et la politique de l’emploi en Europe. Quant à l’orientation de la politique de l’espace en Europe, François Biltgen, a rappelé que la résolution du 2e Conseil Espace, tenu sous présidence luxembourgeoise le 7 juin 2005, a défini le cadre d’une politique spatiale européenne et d’un programme spatial européen qui reste toujours d’actualité.
Ces orientations prévoyaient notamment que le programme spatial européen est la base globale et flexible commune de programmation des activités de l'ESA, de l'Union européenne et de leurs États membres respectifs dans le respect parfait des capacités existantes et d’une complémentarité garantie.
Communiqué par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche