Les 29 février et 1er mars 2024, la ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, Stéphanie Obertin, a participé à la réunion informelle des ministres de l'Enseignement supérieur de l'Union européenne, sous présidence belge, à Bruxelles.
Sujet de discussion pendant ces deux journées était la mobilité étudiante et les différentes façons dont celle-ci est traduite et ressentie par chaque État membre. L'objectif était de voir émerger des points de convergence ou des intérêts communs et d'ouvrir la voie à d'éventuelles pistes de discussions ou de collaborations pour le futur.
Dans le cadre de la séance d'échanges ministériels et du débat politique, Stéphanie Obertin a souligné l'importance de la mobilité étudiante pour le Luxembourg: "La mobilité étudiante est primordiale pour notre pays, elle constitue une caractéristique intrinsèque, non seulement de notre paysage de l'enseignement supérieur, mais de notre identité nationale." En effet, près de 80% des étudiants résidents luxembourgeois étudient à l'étranger, un taux inégalé au sein de l'UE. "Cette mobilité est encouragée aussi grâce à notre système d'aide financière pour études supérieures, qui non seulement est complètement portable, mais inclut également une bourse de mobilité pour les bénéficiaires étudiant en dehors de leur pays de résidence", a expliqué la ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur.
Aussi plus de 50% des étudiants à l'Université du Luxembourg n'ont pas obtenu leur diplôme de fin d'études secondaires au Luxembourg et tous les étudiants de bachelor de l'Université sont tenus d'effectuer un semestre d'études à l'étranger.
Pour la ministre, il est essentiel de maintenir cette ouverture et cet échange international. "Le Luxembourg attache une grande importance à la mobilité dans les deux sens, entrante et sortante, même si un flux totalement équilibré est difficile à atteindre pour un petit pays comme le nôtre", a proclamé Stéphanie Obertin pour qui, outre la portabilité des bourses et l'existence de systèmes de soutien – y compris européens, comme le programme Erasmus+, l'assurance qualité est essentielle pour faciliter cette mobilité, notamment en permettant une reconnaissance automatique des qualifications.
Dans ce contexte, la ministre a salué la signature du traité sur la reconnaissance automatique des diplômes de l'enseignement supérieur entre les pays du Benelux et les États baltes, qui entrera en vigueur le 1er mai prochain. "J'espère que d'autres pays nous suivront sur cette voie, en adhérant à ce traité", a conclu Stéphanie Obertin.
Communiqué par le ministère de la Recherche et de l'Enseignement supérieur